Ma grand-mère maternelle, mémé Makollo, fut la première à me raconter l’histoire que je m’en vais vous raconter à mon tour.

Elle profitait généralement de mes vacances scolaires pour murmurer à mes oreilles, à l’abri du bruit et des autres. Aujourd’hui, je me dis que par sa voix, ce sont les autres qui sont partis et qu’on ne voit plus, qui murmuraient à mon âme ce qu’elle murmurait à mes oreilles…

Grande commerçante et agricultrice, je vendais pour elle et en bordure de route, des oranges que j’avais appris à vite éplucher pour ne pas perdre les clients toujours très pressés… De mes maigres jambes alors écorchées de séquelles de varicelle, j’avais appris à vite courir au milieu des véhicules coincés par l’embouteillage; à proposer et à vendre mes oranges devant les vitres…sourire tout offert et tout béat…
« Ah ! C’est la jolie petite chinoise ! Ça va ? Ta grand-mère est où ? Au marché ? Tu es en vacances déjà ?» Ils me regardaient avec ravissement et compassion à la fois. Certains achetaient toutes mes oranges de la journée; et d’autres : « Prends cet argent et donne à ta grand-mère ! C’est pour payer ta
scolarité hein ! Wèè Seigneur, un joli petit bébé comme ça !» Je ne savais pas comment leur dire que je n’étais ni orpheline ni démunie… Que mémé m’emmenait simplement dans un monde parallèle… Un monde qui pour moi, était rempli d’étoiles dans les méandres de ses sueurs et de ses labeurs… Que
c’était normal pour moi de sortir le matin d’une villa pour vendre des oranges en bordure de route, pas très loin de ce qui sera appelé plus tard « le marché Sandaga »… Qu’à 5h du matin, après des “Ave
Maria” pénibles et ensommeillés, rythmés de claques sur mes joues, c’était naturel pour moi d’aller avec Mémé à son champ, là-bas, derrière les rails de Deido, bêcher et racler la terre de mes petites mains de huit ou neuf ans, dans cette étrange forêt de ville que le marché Sandaga occupera alors quelques années plus tard…

« Il était une fois, un Roi qui refusa de vendre aux Allemands les terres de son royaume et choisit librement de lutter et de donner sa vie pour son peuple. Il s’appelait Rudolf. »

Nous étions assises sur sa chère vieille natte, et nous profitions du vent du soir à sa véranda. J’avais épluché beaucoup d’oranges ce jour-là, et mémé me massait les mains en chantant un cantique du pasteur Lotin’ à Samè.
« Un roi, mémé… ? » J’avais les yeux qui pétillaient. Les histoires de rois et princesses me captivaient et elle le savait. « Un roi comme dans les contes de Walt Disney ? »

« Walt njà… ? (Walt qui… ?) Tsuiiiiiiiiiiiiiiiiiip (oui… Les femmes Duala en font toujours un très long) Tsuuuiiiiiiiiiiiiip ! Je te parle d’un vrai Roi. Un Roi qui a vécu. Notre Roi. Ton Roi.
«HEIN ?!»
«Oui. Ton Roi. Il s’appelait Rudolf.»
Elle cessa de masser mes mains et se perdit dans ses pensées… Un sourire à la fois émerveillé et triste dans le vent de la nuit qui déjà tombait…
« Rudolf Dual’a Mang’a Ndumb’a Lob’a Beb’a Bèlè Ba Doo La Makongo. »
Mémé prononçait lentement et avec grande révérence les noms de chaque ancêtre, et j’eus l’impression que nous n’étions plus seules tout à coup… là … sur cette natte… Le vent se fit alors lourd et glacial. Je frissonnai. Elle se tourna vers moi, une leur étrange dans ses yeux larmoyants et remplis d’une douleur et d’une rage que je ne comprenais pas…Pas encore…
« O si kwésè mudumbu ! télè mudumbo môngo ! wa pè o mèndè langwa bana bôngô na miladi môngô miango ma Rudolf ! » « Ne ferme pas ta bouche! ouvre-la et aspire l’air ! Toi aussi tu raconteras à tes
enfants et à tes petits-enfants l’histoire de Rudolf ! », me souffla-t-elle… Ce fut le premier soir.
Ainsi, il s’appelait Rudolf Dual’a Mang’a Ndumb’a Lob’a Beb’a Bèlè Ba Doo La Makongo (en Duala, le  »a » signifie «de ») Rudolf Duala fils de Manga fils de Ndumbè fils de Lobè fils de Bébé fils de Bèlè de Doo de
Makongo). Il était de la Grande Famille des Bon’a Doo la Makongo (les descendants de Doo La Makongo).
Ce vaste clan fait partie du peuple Duala qui, lui-même selon les historiens, plonge ses racines dans l’Afrique de l’Est, notamment l’Afrique du Nord-Est, et surtout celle de l’Egypte des Pharaons Noirs (Nubie).

Il était une fois, un peuple maltraité et asservi, qui a commencé au VIIe siècle sa quête perpétuelle et incessante de la «terre promise ». Oui… La «Terre promise ». Ce mot revient plusieurs fois en langue
Duala dans le livre de Samuel NGOYE MOUKOURI, « Les Bonadoo La Makongo au sein de Sawa Douala ».

«Mundi mwa dikaki», soufflait mémé… Ce peuple avait un but précis et attendait, pour arrêter
définitivement leurs migrations, un signe précis dans l’eau. Pour être aussi convaincus qu’une terre promise les attendait quelque part, ils avaient des Oracles de génération en génération. Leur quête sera menée au fil des ans et des siècles par différents rois depuis l’Egypte ancienne autrefois dominée de pharaons Noirs, jusqu’à la terre des « mbéatoè », de grosses crevettes étranges dansant dans l’eau et
qui à leurs yeux et selon les prophéties des Oracles, fût le signe incontestable que leur quête ancestrale était parvenue à son terme.

 »De génération
en génération, ils sont convaincus qu’une terre spéciale, “mundi mwa dikaki”, les attend quelque part et qu’ils doivent avancer tant qu’ils ne la trouvent pas. »

Certains historiens situent le début de leurs migrations vers la fin du VIe siècle av. JC, ce qui
correspondrait à l’invasion des armées de Cambyse II, Roi de Perse vers 525 av. JC. Puis, l’invasion d’Alexandre Le Grand vers 332 av. JC et de la domination romaine. Puis, vers 639, c’est-à-dire à partir du
7e siècle de notre ère, l’invasion arabe… Dû à de nombreuses invasions et maltraitances, ce peuple va se réfugier dans un premier temps sur les berges du Nil et deviendra ainsi « le peuple de l’eau ». Le besoin incessant de quiétude le forcera encore à entamer une pénible migration pour la « Terre Promise », depuis l’Afrique du Nord-Est jusqu’à toute l’Afrique Centrale, aux côtes atlantiques du Golfe de Guinée en passant par le Soudan, l’Ethiopie, la République Centrafricaine, les pays des Grands Lacs (Ouganda, Kenya, Burundi, Rwanda…), la forêt des deux Congo, le Gabon… En effet, je vous l’ai dit, de génération
en génération, ils sont convaincus qu’une terre spéciale, “mundi mwa dikaki”, les attend quelque part et qu’ils doivent avancer tant qu’ils ne la trouvent pas.

Le Roi Mbe les conduira notamment vers la région des Grands Lacs et la forêt vierge congolaise; le Roi Mbongo de la forêt congolaise vers la République Centrafricaine, le Gabon, la Guinée Equatoriale
(DIKABO); et son fils, le Roi Mbèdi, jusqu’à Pitty (Cameroun / terre promise) après avoir longé et remonté la côte africaine de l’océan atlantique à partir de la pointe de Campo, Kribi, Manoka avec bifurcation à la Dibamba. Ces rois successifs constituent les jalons de l’arbre généalogique du peuple Duala jusqu’à Rudolf qui, plus que ses prédécesseurs, paiera le prix fort pour conserver l’intégrité des
territoires et des eaux acquis à grand sacrifice par ses illustres ancêtres.

Selon le Prince et historien Dicka Akwa Nya Bonambela, une fois parvenu à la région des Grands Lacs et après un long séjour dans cette région, le groupe connaîtra un schisme important et se divisera en deux: un groupe, épuisé des migrations incessantes et ayant peut-être perdu la foi en la « Terre Promise», mundi mwa dikaki, se sédentarisera. Le deuxième poursuivra sa migration vers la forêt des deux Congo où il fera un séjour particulièrement long, marqué par le brassage des populations et des langues; d’où
la forte similitude entre les langues Duala et Lingala. Ce séjour fut si étendu et culturellement établi qu’il
est usuellement admis dans l’histoire du peuple Duala qu’il vient du Congo. Ce qui n’est pas faux, mais pas tout à fait exact, car leur périple migratoire remonte en fait à l’Egypte ancienne. Le deuxième
groupe donc traversera la forêt congolaise et ira jusqu’au Gabon et en Guinée Equatoriale (de son nom Duala DIKABO). De là, il parviendra en terre camerounaise dite « Terre Promise » “mundi mwa dikaki”!!!
Il la reconnaitra par la danse de grosses crevettes étranges dans les eaux, crevettes devant lesquelles il s’écriera spontanément de joie : «mbéatoè !!! ».

Selon le prêtre jésuite et anthropologue français Eric de Rosny (citant Jean Vancini) dans son ouvrage « Le peuple Sawa, ma passion », la progression de toutes ces migrations depuis l’Egypte antique était «séculaire, lente et soutenue, de l’ordre de vingt (20) kilomètres tous les dix (10) ans. » Ainsi, depuis le
début de leur migration au VIIe siècle de notre ère jusqu’au Roi Mbongo au XVIe siècle, il se serait
écoulé environ 10 siècles. Et du Roi Mbongo au Roi Doo La Makongo ancêtre éponyme des Bell ou Bèllè-Bèllè (dont une branche est localisée sur la rive gauche du Rio Dos Camaroès… Bonanjo/Bali/Bonapriso, et la deuxième branche sur la rive droite du même fleuve Bonabèri/Bonassama), il se serait écoulé pas moins de 250 ans.

Pourquoi ai-je voulu commencer notre série littéraire sur Rudolf par sa généalogie ? Et pourquoi ai-je voulu remonter aussi loin?
Parce que j’ai la foi que le sang que nous portons et qui a traversé des générations avant nous, tel un fleuve qui coule sans jamais s’arrêter, ce sang porte en lui notre Histoire, les clés pour expliquer nos actes présents, nos actes passés et nos actes futurs, notre vocation et notre destin. Parce qu’un homme n’est pas seulement à mes yeux l’intervalle physique et visible entre sa date de naissance et sa date de décès. Un homme est d’abord la somme et la mémoire du passé, qui deviennent chair pour une
vocation précise dans un contexte et un moment précis du fleuve-sang qui coule, et qui ne cesse de couler.

Rudolf ne s’est pas levé un matin de lui-même pour affirmer: «jéméa na tè na kwèdi ! » « La foi jusqu’à la mort! ». Le sang qu’il portait le prédestinait à être prêt à payer le prix fort pour ne pas le salir, et d’ailleurs il le dira lui-même la nuit précédant sa mort: « Que dirai-je à mes Ancêtres? Que j’ai vendu leurs terres et trahi le peuple qu’ils m’ont confié pour des Marks Allemands ? Ou alors que je me suis enfui loin vers les montagnes, tel un lâche, abandonnant mon peuple et mon fidèle compagnon Ngosso
Din à la furie allemande? Non! Je rendrai mon sang aussi pur que je l’ai reçu ! 
»

«Répète après moi… soufflait mémé ce premier soir là… Répète… Je te raconterai la suite demain… mais d’abord répète… tôpô dina la o… dis son nom… tôpô dina lao… dis son nom… Rudolf Dual’a Mang’a Ndumb’a Lob’a Beb’a Bèlè Ba Doo La Makongo…»

Le sang qui coulait dans les veines de Rudolf était codé à chaque génération d’une noblesse et d’une
fierté telles qu’il n’était que logique, que dans son contexte face aux Allemands, il se lève dignement pour donner lui-même sa tête à la potence, au lieu d’accepter des milliers de Mark Allemands pour
vendre ses terres. Car retenez-le, Rudolf a donné volontairement sa vie. S’il y a une chose que vous devez retenir de Rudolf tout au long de cette série, c’est bien cet adverbe : VOLONTAIREMENT.

Les Allemands étaient irrités de son insoumission. Ils ne savaient pas, ils ne voyaient pas… Ils ne
comprenaient pas. Ce n’était pas eux contre Rudolf. Non. C’était eux contre Rudolf Dual’a Manga, contre Mang’a Ndumbè, contre Ndumb’a Lobè, contre Lob’a Bébé, contre Beb’a Bèllè, contre Mbapp’a Bèllè, contre Béllè ba Doo, contre Doo La Makongo, contre Makongo Ma Njo, contre Njo’a Masè, contre Masè à Mulobè, contre Mulob’ Ewalè, contre Ewal’a Mbédi, contre Mbed’a Mbongo, contre Mbongo’a Mbe…

Au fil de cette genèse, je vous relaterai une ou deux anecdotes sur chacun de ces ancêtres, parfois drôles parfois tristes, mais qui vous éclaireront sur le fait que le jeune Rudolf avait en effet de qui tenir.

Généalogie des rois Duala ainsi que remontée et retracée par le Prince et historien Kum’a Ndumbe III, écrivain et fondateur des éditions Afric’Avenir (extrait du livre de Francis Kouo Issèdou «Rois et Chefs Duala») :

DANS LA PÉRIODE DITE DE L’ANTIQUITÉ

– Entre le deuxième et le septième siècle : Mwamandi engendra Ngala; Ngala engendra Taaka; Taaka engendra Madengè; Madengè engendra Oli; Oli engendra Soso.
– Entre le huitième et le neuvième siècle : Soso engendra Mbomaka; Mbomaka engendra Ngolè; Ngolè engendra Batu.
– Par cette suite, prend fin le 10e siècle : Batu engendra Mbu (qui engendrera quatre grandes familles : les Bafo, les Balong, les Bakundu, les Barombi); Mbu engendra Kota; Kota engendra Ngala.
– Par cette suite, prend fin le 11e siècle : Ngala engendra Tukuru (qui engendrera quatre grandes familles : les Mbo, les Bakaka, les Bakossi et les Banyangui); Tukuru (lire Toukourou) engendra Dawa; Dawa engendra Sopo; Sopo engendra Mod.
– Ces générations marquèrent la fin du 12e siècle : Mod engendra Bese; Bese engendra Kongo; Kongo engendra Matadi.
– Ici prend fin le 13e siècle : Matadi engendra Ewanje; Ewanje engendra Mahenjama; Mahenjama engendra Liong.
– Avec cette suite, prend fin le 14e siècle. Prend fin également la période dite du MOYEN-AGE qui va du Roi Kota au Roi Bwele : Liong engendra Diola; Diola engendra Muktali; Muktali engendra Bwele.

TEMPS MODERNES (selon le Prince Kum’a Ndoumbè III)

Bwele engendra Manela; Manela engendra Ngoso; Ngoso engendra Dikota. Ici prend fin le 15e siècle. Le peuple du Roi Dikota du Congo s’appelle les Bakota, qui, selon les historiens, serait le dérivé de Bantu.
Dikota engendra Mbe (1460-1505). Mbe conduira son peuple vers la région des Grands Lacs. Là-bas, comme vu plus haut, un groupe va se sédentariser et le roi Mbe conduira le deuxième vers la forêt vierge des deux Congo. Selon le prince et historien Dika Akwa Nya Bonambela, un partage inéquitable d’un éléphant tué à la chasse aurait scellé les tensions déjà présentes entre deux groupes. Aujourd’hui, un tel motif semblerait futile, mais il faut se plonger dans le contexte. Pour ce peuple, l’éléphant est le symbole même du pouvoir et du prestige. Ce n’est pas un animal ordinaire. Alors, soutirer ou refuser à un clan sa juste part d’éléphant, constitue l’équivalent simple d’un coup d’état, car on porte alors atteinte à sa souveraineté et sa dignité. Ça reviendrait à dire : «Nous sommes de lignée toute aussi royale que vous, nous sommes tous égaux, comment osez-vous réduire notre juste part d’éléphant comme si nous étions des sous-hommes par rapport à vous… ?» C’est un mépris qui ne
pouvait être toléré. Mbe mourra en 1505 après 45 ans de règne, et sera remplacé par son premier fils issu de son mariage monogamique (Oui… Les Bantous n’ont pas une culture systématiquement polygamique…), le Prince Mbongo à Mbe. Mbe engendra donc Mbongo (autre ancêtre éponyme du peuple Duala,1505-1550).

Selon l’historien et prince Dika Akwa nya Bonambela, le Roi Mbongo s’unira à la belle peuhle Fanta Mbonga Naïdou… Petite, je me souviens que ma grand-mère me racontait que lorsqu’il y avait des guerres autrefois entre le peuple Duala et d’autres peuples, les guerriers peuhls venaient en renfort sur leurs chevaux et combattaient aux côtés des Duala. Un tel lien entre deux peoples, l’un régnant sur la
Côte et l’autre dans le Nord, supposerait effectivement une alliance intime. Selon le livre « La Clé des Bèllè Bèllè » (Bèllè qui deviendra Bell), l’illustre Roi Mbongo épousa également trois femmes Bakoko.
Le Roi Mbongo engendra : Mbèdi qui conduira le peuple jusqu’à Pitty (Douala); Mudibè qui engendrera le peuple Ewodi; Basi qui engendrera le peuple Bassa; Ngasè qui créera Longasè; Malè qui créera Jébalè; et Ewondè qui intégrera le grand groupe Beti et engendrera les Ewondo. Tous ses fils vivaient avec lui au Nord-Est du Gabon, sur la frontière du Congo.

Un jour, Ewondè, le plus impétueux, viola le code de
conduite et d’éthique établi par le roi Mbongo. Colérique et impatient, il asséna un coup de pieu fatal à un membre de la famille qui en mourut sur le champ. Le père Mbongo le bannit et Ewondè s’en alla avec
toute sa progéniture chercher refuge dans une forêt au centre du Cameroun actuel.
Le deuxième fils à désobéir fut Basi’ a Mbongo; non moins fougueux. Amateur de vin de palme et ravitailleur de toute la collectivité, il alla en recueillir et s’égara dans la forêt pendant deux jours. A son retour, son père, fâché, le renvoya aussi. Le groupe de Basi entreprit à son tour de nombreuses migrations ci et là, retrouvant dans un premier temps son frère Ewondè, tandis que certains enfants de Basi préférèrent se mélanger aux Bakoko sur les côtes, etc.
Le fils Mbèdi qui succédera à son père Mbongo, et qui resta secrètement très proche de son frère Basi alors banni, assumera ouvertement ce lien à la mort du roi Mbongo. Lien à la fois fraternel et mystique.

A la fin d’une longue initiation au cours de laquelle il cristallisera les sciences secrètes de son peuple acquises depuis l’Egypte antique, le Roi Mbèdi fut celui qui imposera à tous les peuples de la Côte, les Sawa, le « Culte du Jengu » (divinité de l’eau) comme culte de l’Etat, et la croyance en Nyamb’ Ewékè, le
Dieu Créateur. Mbèdi répètera ainsi les actes politico-religieux forts de ses ancêtres, les anciens
pharaons noirs. Mbèdi réalisera l’unification de toute la zone côtière. Mbèdi engendra Ewalè (devenu Duala).

FIN DU PREMIER EPISODE.

N.B.: Je lis et collecte les informations de plusieurs livres et plusieurs sources orales pour écrire cette
série littéraire.

BIBLIOGRAPHIE ET REMERCIEMENTS

« Le Ngondo, Assemblée traditionnelle du peuple Duala » de Maurice Doumbé Moulongo
« Le pays Sawa, ma passion » de Eric de Rosny Dibounjé
« les Bonadoo La Makongo au sein de Sawa Douala » de Samuel Ngoyè Mukuri
« Le paradis tabou » de Ebele Wei de son nom connu Valère Epée
« Douala Manga Bell, héros de la résistance douala » de Iwiyè kala Lobè
« Adolf Ngosso Din l’étoile des forces vives » du Dr jean Toto Moukouo
« Maso ma ndala, révélations des vérités cachées » de Ebele Wei de son nom connu Valère Epée
« Ngum’a jéméa, la foi inébranlable de Rudolf Dualla Manga Bell » de David Mbanga Eyombwan
– Plusieurs articles et écrits du Prince Kum’a Ndumbè III à moi envoyés par son fils, Khéops, à qui je dis grandement merci.
– Merci à Tété Mandjombé pour son soutien dans cette démarche.
– Merci à Ngueng y Yango pour son accompagnement.
– Merci à toi PNB pour les livres ô combien rarissimes que tu m’as donnés. Tu sais au moins que plus on m’en donne, plus j’en veux non ? Je n’ai pas fini de vider ta bibliothèque, i’m just getting started… (sourire).
– Merci à mémé, ma défunte grand-mère pour… pour… et pour…

Danielle Eyango, 21 juin 2022

1 Comment

  • franck papa Posted 8 décembre 2023 15h11

    salut monsieur

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