Le parfum de ma mère en rupture
Conférence de presse pour le lancement de Le parfum de ma mère | 10/09/2020
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Merci à mon éditeur, monsieur TCHOUMKEU, pour la présence et pour m’avoir fait confiance.
Les petits plats étaient dans les grands !
Le parfum de ma mère : La première dédicace | 19/09/2020
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Merci infiniment à mon équipe qui n’a pas lésiné sur les moyens pour que tout soit parfait.
A la FNAC, lieu de la dédicace, les lieux ne désemplissaient pas. TROIS RUPTURES DE STOCKS. Chapeau, chers lecteurs. Merci de me soutenir.
Le parfum de ma mère : Dédicace à Yaoundé, la deuxième | 13/10/2020
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Les mots me manquent… Malgré la pluie battante, ils étaient là… Merci.
A Yaoundé, la radio IFM a humé Le parfum de ma mère
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S’il y a bien une chose que j’apprécie lors des contacts avec les médias, c’est la convivialité .
Merci, IFM.
Afrique Média fait honneur à Le parfum de ma mère | 12/09/2020
Toujours très présent, je ne peux que dire merci à ce média. Vous pouvez suivre le reportage à ce lien:
Analyse de Le parfum de ma mère
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Merci à l’analyste littéraire Jean-Michel Ekele pour cette magnifique analyse de mon recueil de poèmes.
Après ses humanités en droit à l’Université de Buea, Danielle Eyango se lance dans l’écriture. Elle imprime ses premiers pas dans cet univers en 2012 avec la parution d’un roman, Kotto Bass : comme un oiseau en plein vol, qui est à la fois biographique et autobiographique. Alors que nous tendons à la fin de cette année 2020 particulièrement difficile, la jeune femme nous propose un autre texte, du genre poétique. Avec Le Parfum de ma mère, Danielle Eyango fait partie des écrivains camerounais qui se démarquent positivement sur la scène littéraire nationale. Notre note de lecture s’intéresse donc au recueil de poèmes.
Le Parfum de ma mère est une collection de dix-sept poèmes qui plonge le lecteur dans les tréfonds de la mélancolie, « la joie d’être triste » comme pensait Victor Hugo. La poétesse entraine son lecteur à la redécouverte de la solitude, de ses solitudes. Le premier poème, « Le parfum de ma mère », est un chant pathétique comme savent être les chants funéraires de nos cultures. La poétesse a armé ce texte d’une charge émotive qui affecte le lecteur, parfois jusqu’aux larmes. Elle y décrit ses solitudes et ses souffrances nées de la disparition de la Mère, sa mère. Lorsque dans le même poème apparaît huit fois le mot nuit, six fois minuit, neuf fois grelotte, et que les mots mourance, balafres, larmes, douloureuse, angoissée, tourment, sanglots, recroqueville, désert…, tous des termes qui appartiennent au champ lexical de la souffrance, alors il devient comme une évidence que le narrateur du poème est un être affligé qui vit en permanence dans l’isolement, la peine et la peur. Ce triptyque de Sisyphe qu’elle souhaite voir se terminer, mais quand ? : « Quand viendront enfin les jours de sabbat » (P.11). Les lamentations sur ses isolements se poursuivent dans « Les murs », lorsque Danielle Eyango peint l’ostracisme de sa seconde Mère, la Patrie, qui s’emmure du fait de ses multiples pénitences. La Patrie se meurt de sa progéniture qui « Souillant l’Antique Noblesse de sa gale puante » (p.13), la plonge « Dans un silence de la Nuit » (p.14), l’abandonnant ainsi « Dans la douleur muette des martyrs », mais surtout avec « Des larmes pourpres de la Rose des pluies » (P.14).
L’écrivaine pose aussi le doigt sur une autre blessure qui propage un parfum indigeste que cachent nos sociétés : le viol incestueux. C’est pourquoi « L’innocence s’est envolée » et « Les roses de tempête » sont un cri strident de l’enfance. Ce corps puéril profané par l’adulte sous les regards silencieux des familles, est abusé et largué « Dans la nuit » qui « …hante les couloirs obscurs » « D’un labyrinthe impur… ». La jeune fille immaculée crie et pleure pour dire son chagrin, la souillure dans laquelle le phallus la précipite : « Entrailles sacrifiées… Entrailles profanées… Entrailles momifiées… » (P.26). Ces poèmes disent la fragilité des Roses que les Tempêtes désacralisent. Pour ne rien dissimuler, Danielle Eyango, dans les « Quatre Roses », fait le portrait de la jeune fille invisible selon Ralph Ellison, qui est le produit de l’inceste : « Je suis la rose dont on ne prononce pas le nom » (P.23). C’est elle encore qui est la victime et flagellée par la honte « Je suis la honte qui recouvre les morts », « Je suis la Lèpre toxine des Racines ». Son nom est « Incestine » (P.23).
La solitude de l’écrivaine est le fruit de l’éloignement, « Ode à Liili » comme dans « Ode en son honneur » de Paul Verlaine, est un chant triste qui met en avant le départ d’un être aimé, l’amie qui est Liili. Malgré toute la tristesse qui se dégage des dix-sept poèmes, que nous ne pourrons analyser ici, il existe une lueur d’espoir que Danielle Eyango veut saisir pour continuer d’exister. Dans « Une bouteille à la mère » on peut lire cette envie de vaincre tout obstacle pour atteindre l’ultime but : le soleil : « De l’ultime larme du dernier espoir/ Elle nage… Elle nage dans les contrées du hasard/ Tel le marin sous la rage du désespoir/ Elle s’en va chercher le Soleil… Le soleil juché sur son majestueux phare » (p.74).
Le recueil Le parfum de ma mère est un texte lyrique débarrassé de toute contrainte classique, où les vers et les strophes s’enchaînent pêle-mêle pour signifier le fracas émotionnel que peint l’écrivaine. Il est un labyrinthe ténébreux dans lequel se déploie la poétesse pour trouver cette lumière de l’espoir qu’elle cherche depuis sa tendre enfance. La nuit dans ce texte est la symbolique d’une trilogie oppressante : souffrance-peur-isolement. Écrire est donc l’ultime voie que Danielle Eyango utilise pour sa thérapie personnelle, mais aussi le lecteur lambda qui voit l’histoire de sa vie ainsi extériorisée. Elle exprime d’ailleurs explicitement en ces mots : « L’écriture est une catharsis », « J’écris pour guérir ». Pour mieux toucher la sensibilité du lecteur, la poétesse utilise un style sombre et pathétique qui se caractérise par une grande affectivité des vers, un champ lexical des ténèbres, de la solitude, la peur, de l’isolement et de la violence… Bien que les mots soient accessibles pour tous, elle alterne entre simplicité et complexité des vers en fonction des thématiques qu’elle aborde. Son style s’apparente à celui des poètes maudits pour qui écrire c’est rentrer au fond de soi pour faire ressortir toute son amertume, ses déceptions et même ses craintes afin de se réconcilier avec soi-même.
E.J.-M.
Le parfum de ma mère : dédicace spéciale | 04 mars 2021
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❤ Dédicace de 50 exemplaires de « Le parfum de ma mère » dans les bureaux du diffuseur Legrandvidegrenier Cmr … Exemplaires achetés par une entreprise, en guise de cadeau à ses employés dans le cadre de la fête du 08 mars 2021… Une idée et une initiative de Legrandvidegrenier Cmr. ❤
Le parfum de ma mère… Paru le 24 août 2020
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💖💖💖
Merci à Monique Ngo Mayag qui, un jour, eut le coup de foudre pour le poème «Le Parfum de ma Mère» et qui y crut plus que moi-même…
Merci à mon éditeur d’avoir tenté l’aventure avec moi…
Merci à mon formidable chargé de communication Patrice Makembe qui encaisse depuis plus de 10 années mon caractère de chien… et qui a assuré avec brio la communication autour de la publication du recueil le «Parfum de ma Mère»…
Merci à tous les médias qui ont couvert de façon répétée la sortie et les dédicaces du recueil… un véritable tollé…
Merci à Serge Pouth de la Crtv pour son implication entière…
Merci à vous tous que je ne connais pas, qui avez assisté aux deux dédicaces principales à Douala et Yaoundé… Vous formez aujourd’hui une communauté de lecteurs qui me suivent sur mes pages… j’en suis honorée… Merci de vos inbox chaque fois que vous achetez un livre que je vous recommande…
Merci à mon diffuseur GVG pour sa mise à disposition du Livre même dans les espaces les plus atypiques…
Merci à Ônoan, mon agence littéraire, qui a assuré avec fort brio une communication de proximité encore jamais vue au Cameroun en terme de Littérature…
Merci à Marie, ma Petite Mère, ma Muse. Je ne T’ai pas choisie. C’est Toi qui m’as aimée la première et jusqu’aujourd’hui, je me demande ce qui a bien pu Te passer par la tête pour T’enticher d’une âme aussi déglingandée et tourmentée que la mienne…
Grâce à toutes ces personnes, en un an seulement, «Le Parfum de ma Mère» c’est à ce jour :
- Trois ruptures de stock le jour même de la dédicace à la Fnac de Dla…
- Une rupture définitive dans les espaces de distribution quelques mois après la sortie…
- Trente cafés littéraires tant en présentiel qu’en virtuel… ( Cameroun, Bénin, Togo,Tchad, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Gabon, Sénégal…)
- Dans neuf villes du Cameroun ( quatre universités, huit établissements secondaires, deux écoles primaires…)
- Avec onze associations littéraires ( tous pays confondus)…
Je vous dis une fois de plus MERCI. 💖💖💖